La réélection de Donald Trump en 2024 soulève des questions sur ses effets potentiels dans le secteur immobilier américain. Fort de politiques pro-business lors de son premier mandat, comme la Tax Cuts and Jobs Act de 2017, Trump a créé un climat favorable aux investissements, en particulier pour les étrangers.

Réélu, il pourrait réintroduire ou intensifier certaines mesures, comme la baisse des impôts et la dérégulation.

Retour sur le premier mandat :

Des politiques favorables à l’investissement Lors de son premier mandat, Donald Trump a mis en œuvre des politiques destinées à stimuler la croissance économique. La réduction de l’impôt des sociétés, passant de 35 % à 21 %, a boosté les revenus des entreprises, attirant ainsi des capitaux vers le secteur immobilier. En outre, des déductions spécifiques pour les biens immobiliers ont permis aux investisseurs de réduire leur fardeau fiscal. Ces allégements, combinés aux Opportunity Zones , zones économiquement défavorisées bénéficiant de réductions fiscales incitant les investissements, ont offert aux investisseurs des moyens avantageux de diversifier leur portefeuille immobilier.

Ces mesures ont fait des États-Unis un lieu attractif pour les investisseurs internationaux, en particulier dans des marchés en croissance tels que la Floride, le Texas, et le Nevada, où la demande de logements locatifs et de résidences secondaires est forte.

Perspectives pour son second mandat :

politiques et impacts prévus, il pourrait continuer à mettre l’accent sur une politique pro-business. Cela inclurait potentiellement :

• De nouveaux allégements fiscaux, renforçant l’attrait pour les investisseurs immobiliers étrangers ;

• L’élargissement des Opportunity Zones à d’autres régions, ce qui permettrait d’attirer des capitaux dans davantage de zones urbaines ou rurales en besoin de développement ;

• Une simplification des démarches réglementaires facilitant l’accès des étrangers au marché immobilier américain, notamment dans les segments commercial et industriel.

États stratégiques pour investir : Floride, Texas, Nevada

1. Floride : Avec l’absence d’impôt sur le revenu et des villes attractives comme Miami et Orlando, l’État offre de solides perspectives de croissance dans les secteurs de la location saisonnière et des résidences pour retraités.

2. Texas : Grâce à un climat fiscal favorable et des villes dynamiques comme Houston et Austin, le Texas attire aussi bien pour l’immobilier résidentiel que commercial, porté par des secteurs économiques diversifiés comme l’énergie et la technologie.

3. Nevada : État sans impôt sur le revenu, le Nevada, et en particulier Las Vegas, attire pour son tourisme et ses prix immobiliers relativement accessibles, constituant une option intéressante pour les investisseurs locatifs. Les risques et limites : protectionnisme et instabilité économique Toutefois, les politiques protectionnistes de Trump pourraient limiter l’accès de certains investisseurs étrangers, surtout dans un contexte de tensions commerciales. De plus, la politique stricte d’immigration, bien que peu contraignante pour les investisseurs français, pourrait indirectement affecter le secteur, notamment en réduisant la main-d’œuvre étrangère. Enfin, les cycles économiques et une éventuelle instabilité politique pourraient influer sur la demande de biens et la rentabilité des investissements.

Stratégies pour les investisseurs étrangers :

diversification et connaissance des marchés Pour tirer profit des opportunités sous une administration Trump, les investisseurs étrangers devraient :

• Privilégier les Opportunity Zones, zones offrant des incitations fiscales importantes ;

• Adapter leurs investissements aux besoins locaux : la demande pour les logements de retraités, les propriétés locatives et les espaces commerciaux, notamment dans la logistique, est en pleine expansion ;

• Se renseigner sur les réglementations locales : chaque État ayant ses propres lois, comprendre ces régulations permet d’optimiser les rendements.

Conclusion, la réélection de Donald Trump pourrait ouvrir des perspectives de gains pour les investisseurs immobiliers internationaux en raison d’une politique de dérégulation et d’avantages fiscaux renforcés. Toutefois, les investisseurs devront évaluer soigneusement les risques de protectionnisme et de fluctuations économiques pour saisir ces opportunités sans négliger les obstacles potentiels.

Le projet pharaonique qui pourrait booster l'immobilier aux etats unis.

Donald Trump a un projet qui refait surface suite à sa reelection, 

les freedom cities..

Le projet de Donald Trump pour les « Freedom Cities » consiste à créer dix nouvelles villes futuristes aux États-Unis, implantées sur des terres fédérales non utilisées. Ces villes viseraient à moderniser le style de vie américain avec des innovations telles que des véhicules volants et des « hubs industriels » pour favoriser la production nationale et réduire la dépendance aux importations, notamment en provenance de la Chine. Trump propose également un « baby bonus » pour encourager la natalité, estimant que ces villes aideraient les jeunes familles à accéder à la propriété et à réaliser leur « rêve américain » dans un environnement avancé et conçu pour les besoins modernes.

Ces « Freedom Cities » seraient conçues via un concours national, encourageant des visions avant-gardistes pour réinventer l'habitat urbain. Si cette initiative a pour but de revitaliser l'économie locale et de susciter un renouveau dans la démographie américaine, les détails exacts sur la façon dont ces villes seraient financées et gouvernées demeurent flous, ce qui suscite des interrogations quant à leur viabilité réelle et leur capacité à attirer des résidents et des entreprises.

La création des *Freedom Cities* pourrait avoir un impact économique considérable, notamment en stimulant l’innovation, l’emploi et la production industrielle américaine. Ces villes visent à revitaliser des secteurs clés de l’économie, comme le secteur manufacturier, tout en réduisant la dépendance vis-à-vis des importations, en particulier celles en provenance de la Chine. La construction de nouvelles infrastructures nécessiterait des investissements importants, ce qui pourrait générer des milliers d'emplois dans la construction et les technologies avancées, tout en soutenant l'industrie locale grâce à une demande accrue pour les matériaux et la main-d'œuvre qualifiée.

En plus de la création d’emplois, les Freedom Cities pourraient attirer des entrepreneurs et des investisseurs, apportant des innovations dans les transports et les énergies renouvelables. Si elles réussissent à attirer des entreprises de haute technologie, ces villes pourraient devenir des hubs de développement économique, diversifiant l'économie américaine et soutenant la croissance dans des secteurs émergents. Cependant, les coûts élevés associés à la création de ces villes et les incertitudes sur le financement public ou privé posent des questions sur leur rentabilité et leur attrait réel pour les résidents et les entreprises. 

Dans l’ensemble, bien que prometteuses, les *Freedom Cities* devraient surmonter des défis financiers et logistiques importants pour contribuer de manière durable à l'économie américaine.

Cette vision est en tous cas tres prometeuse et souhaitons que ces freedom cities voient le jour, ce qui laisse imaginer que les annees a venir devraient etre passionantes.